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A deux plumes

10 novembre 2015

St. Malo-1950 et 2014

 

 

Saint-Malo, en Ile et Vilaine

Bretagne.

 

 

 

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Et si je vous contais le St. Malo de mon enfance ?

 

 

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1948...Saint-Malo est en ruines.

Pendant la dernière guerre mondiale, cette ville a été bombardée.

J'ai "vécu" la fin de cette guerre dans le ventre de ma maman.

Toute petite j'ai joué, comme tous les gamins (habitant alors à St. Malo), dans les ruines.

 

Je n'ai pas d'autres souvenirs d'elle, autement que détruite ou en travaux.

 

Je l'ai connu dévastée, en décombres.

Nous, gosses insouciants, avions plaisir à nous cacher

dans les trous béants laissés par les obus,

derrière des amas informes de gravas.

De tas en trous, nous glissions sur des sortes de luges en carton, en plastique...

Les labyrinthes entre les immeubles, les rues, (enfin ce qu'il en restait)

nous laissaient croire que nous étions, en ces lieux, les nouveaux pirates.

 

 

 

Puis, peu à peu, la reconstruction de la ville a été entreprise,

d'abord, en étayant les pans de murs des immeubles restés debout

pour qu'ils ne s'écroulent pas, puis pour permettre aux habitants de

demeurer chez eux ou près de leurs familles.

 

 

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Les mères avaient parfois tendu des fils entre les pans de mur

de ce qui avait été sans doute une cave, avant, s'en servaient

pour étendre leur linge lorsque le climat tempéré de ce bord de mer le permettait.

Ensuite, nos terrains de jeux ont rétrécis pour disparaitre tout à fait

et des immeubles modernes ont pris leur place.

 

Nous les avons trouvés si beaux, à l'époque, ces batiments neufs !

Les ouvriers "granitiers", les tailleurs de pierre étaient nombreux su les chantiers.

Une aubaine pour l'emploi cette époque... On a alors commencé

à promouvoir la "pierre de taille" en granit provenant de nos carrières bretionnes

pour agrémenter ou construire en totalité des habitations

puis des créations artistiques qui, depuis, se sont exportées dans le monde entier.

(pour exemple, les carrières autour d'Erquy, Le Hinglé, pays de Fougères etc)

 

 

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Carrière d'Equy désafectée, aujoud'hui appelée "lac bleu"

 

 

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Voici pourquoi, je m'insurge sur le fait que l'on dise sans cesse

que Saint Malo a été reconstruite à "l'identique" !

Ses rues, la topographie des lieux, les bâtiments 

rescapés, le chateau et les remparts, la cathédrale (encore que tout

a du être remis en état puis mis aux nomes au fil des ans),

ont été respectés, mais les maisons, elles, ne ressemblent

absolument pas à celles de cette époque !

Les armateurs, les marins dits "au long cours" (la population

des "nantis" et des riches), ornaient leurs portes, 

leurs linteaux de fenêtres, avec des pierres de granit,

 afin de montrer leur position sociale mais cela s'arrétait là...

Par contre cette ville avait depuis longtemps résolu le problème du double vitrage...

Cette technique a été conservée intact et

les propiétaires mis en demeure d'entretenir

leurs immeubles rescapés du bombardement car ils font partie du patrimoine.

 

Beaucoup ont par la suite  été dans l'obligation de vendre

leurs habitations "classées" : elles leur coutaient bien trop cher !

 

Ce n'est qu'un "aperçu" de l'histoire du St. Malo que j'ai connu...

 

 

 

 

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St

Photo d'époque après 1945... 

 

 

Mes grands-parents, venus de Normandie, se sont installés durant la "grande guerre"

à St. Malo, plus précisément rue Trublet.

Ou est-ce ?

Intra-muros, près de la halle "au marché couvert", c'est à dire à l'intérieur des remparts.

A cette époque, des commerces se trouvaient concentrés là

qui n'existent plus tels que la "coop", un "vannier", la mercerie, une coutellerie...

Bars et restaurants ont résistés, eux, plus longtemps...

Sous la halle, avait lieu le marché, fort animé présentant légumes,

viandes, poissons, vêtements, bibelots.

S'y rtrouvaient aussi chausseurs, couteliers et autres corps de métiers.

 

 

 

 

 

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Regardez ce reportage qui en atteste et merci à ceux qui ont relaté

cette page historique de Saint-Malo...

 

Montage Vidéo réalisé par Jean Pierre BLANDEL, à partir des archives privées

inédites de l'Architecte en Chef des Monuments Historiques

 

 

 

 

 

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En regardant bien, vous reconnaitrez comment étaient les façades de l'époque

su cette photo ci-dessous

Godard+ruines

Me voici, avec ma maman en 1953

 

 

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Par contre, quelques années plus tard quand nous habitâmes "hors des murs",

on disait alors "extra-muros" un tout autre monde s'offrit à ma vue.

 !

Ces "faubourgs étaient baptisées ainsi : Paramé, Courtoisville, Rochebonne,

St. Servan des villes bien distinctes qui, depuis, n'en forment presque plus qu'une.

 

Par exemple, pour se rendre au jardin de mes gands parents,

derrière le champ de courses actuel, il fallait alors prendre le tram,

le trolley ou marcher longtemps...

Nous passions par les écluses ( la route et son pont-levis n'éxistaient pas).

On embarquait sur la vedette pour aller à Dinard et c'était une sacrée expédition

de traverser la Rance et devoir passer par le port St. Jean, puis le port St Hubert...

 

 

Saint-Malo-tramway

 

 

 

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Combien de fois ai-je eu l'occasion seule, en famille ou en compagnie d'amis,

de me promener le long de cette magnifique étendue de sable et d'eau, 

longeant "le sillon" qui relie St. Malo à Paramé, sépare la plage des bassins de pèche.

 

 

GUERIN_93_-_SAINT-MALO_-_Cote_d'Emeraude_-_Promenade_du_Sillon_-_Station_des_Tramways

 

 Rocabey et Courtoisville,

que ce soit à pieds,

en tramway ou en "trolleybus"...

 

 

Familles Godard-Goubert sur le sillon

 

Longtemps après... en famille, sur le sillon.

 

 

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Le mêmelieu, de nos jours, en grandes marées et de nuit.

marée à St Malo

 

 

 

 

 

 

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Anciens bâtiments d'époque mais rénovés, de nos jours, dans la rue de l'Orme...

 

Si vous regardez de près les matériaux qui composent les façades,

vous reconnaitrez facilement, lors de votre prochaine visite dans St. Malo, 

les constructions d'époque qui n'ont pas été bombardées ou en

ont "réchappé" ou celles qui ont été réparées "à l'identique" exactement !

 

 

 

 

Le nouveau St. Malo se faisait une place pour le futur...

 

 

Rue de L'Orme

 

 

Voici la rue de l'Orme, avec au fond, l'ancienne halle, telles qu'elles sont, de nos jours.

Ce lieu se trouve situé juste à l'arrière du bloc d'immeubles dont faisait 

partie la maison de mes grands-parents comme celui

de la seconde photo (où je figure), au début de cette page.

 

 

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Et voici l'esplanade Saint Vincent, le château, les remparts, à présent...

 

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Un morceau des remparts...

 

Les maisons qui ont été reconstruites,

avec la pierre de granit, après la guerre. 

 

 

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Soleil en arrivant à St

 

 

 

 

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24 septembre 2015

Erquy : Au lac bleu

 

 

Départ : la baie du Cap Fréhel (photo 1), pour arriver à Erquy (photo 2)

 

 

Fréhel3

 

 

 

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 Et toujours dans la lande du cap...

cap d'erquy4

 

 

 

 

 

 

 

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de la plage Saint Michel

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Vers le Lourtuais

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Enfin, nous voici à destination...

 

 

 

  Pour découvrir ce bijou, il suffit de  suivre  les traces des carriers, au cap d'Erquy.

  Le sentier s'emprunte dès l'arrivée sur le cap mais nous avons choisi d'arriver

par le lieu-dit "Les Hôpitaux". Autre possibilité, en arpentant les chemins des douaniers

qui s'entrecroisent dans ce secteur situé entre Fréhel et Erquy,

si vous choisissez, bon randonneur, une longue et belle marche

et que vos pas vous guident vers l'ouest, vous rencontrerez

sans doute possible des lieux enchanteurs tels que ceux-ci :

la baie de Fréhel dépassée viennent, la crique encore sauvage

de Roz Armor, la plage de Lourtuais, les landes sauvages couvertes

de bruyères et bien d'autres encore...

 

 

 

Erquy1

La baie vue d'en haut...

 

 

 

 

 

 

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Au Lourtuais, 

 

IMG_2299 

 

 

 

Partant de cet endroit nous remontons par le chemin...

 

 

IMG_2305

 

Plage de Lourtuais

qui (aussi) s'avère être une plage par moitié réservée aux naturistes.

Il y a 11  plages naturistes en Bretagne (Guimorais, Erquy, Plerin, Lannion, Brignogan,

Le Conquet, Fouesnant, Trégunc, Grâces, Erdeven, Quiberon ).

Je ne compte pas la Loire Atlantique : 

ça ne me parait pas être plus "rare" que dans d'autres régions.

Cette plage, est sécurisée par la police du coin dont la mission est de traquer

les pervers de tout poil. La plage est immense, sécurisée.

Des activités naturistes y sont proposées l'été. 


En cas de souci, le CNPL intervient ( épaulé par les policiers s'il le faut ) 

Il n'y a aucune religion qui fasse obstacle. C'est juste du pur naturisme. 

 

(Argumentation relevée sur les archives disponibles via internet) 

 

 

 

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C'est au fond de la baie après la lande...

 

lande

 

 

 

 

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Nous arrivons sur Erquy, ravissante cité balnéaire de caractère qui mérite

que vous en fassiez la connaissance.

 

Cette ville est également réputée pour ses coquilles saint-Jacques, ses moules de bouchot,

et les nombreux vestiges du passé : il faut la visiter jusque dans ses "recoins" !

 

 

 

4rwy8gyj

 

 

 

 

Arrêt  sur le chemin de Tu-es-Roc, aux lacs bleus, dans la région des landes,

sur le cap d'Erquy qui se prolonge vers le cap Fréhel. 

 

Au-dessus du lac,Erquy

 

 

 

Sur les hauteurs du cap d'Erquy, dominant la baie, le chemin que nous prenons

surplombe le port sur 1,8 km et offre une promenade dans un temps que quelqu'un

a qualifié de suspendu ! C'est bien le terme qui convient..

 

Ce lieu, aujourd'hui enchanteur et paisible, imaginez-le autrefois,

en ancienne carrière : celle du Maupas. 

Là, les "anciens" exploitaient les premières extractions de grès rose, dès le XIXe siècle.

 

 

 

carrière devenue lac bleu

 

 

Le voyage dans le temps commence là. Entendez l'écho des travailleurs d'hier,

la « chante-perce », l'extracteur, les barres à mines qui s'entrechoquent, 

le souffle de la forge, les chants des ouvriers scandant

le rythme du marteau sur l'enclume.

 

Là, la vidéo que j'ai pu faire : 

 

 

MVI 2513

 

 

 

 

Ecoutez, juste un peu, le bruit des sabots cloutés des carriers.

(Cela s'écoute sur des bornes placées à bon escient)

 

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Immaginez...

Voyez ici,  le baquet rempli de sable... un wagonnet qui sert

à descendre des pavés jusqu'au port, là, juste en-dessous...

 

 

 

 

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J'ai lu, sur le journal régional "Ouest-France", un article relatant les propos suivants tenus,

certainement,lors d'une interview d'un élu local, le 21/07/2012 . Je cite : 

 

 « Nous sommes partis de ce que l'on voyait sur le site pour inviter le visiteur à une lecture

du paysage, à s'imprégner de l'ambiance du lieu. Nous avons fait appel au Centre

de découverte du son de Cavan, pour mettre en place sur le chemin des carriers

dix bornes sonores », explique Muriel Fagot, du conseil général (à l'époque).

 

 

 

 

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 Les bornes ont été réalisées par l'entreprise les Grès, d'Erquy,

et le wagonnet à l'identique par la forge Morel.

 

 

 

 

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Sur l'histoire des carrières, un livret d'interprétation est disponible à l'office de tourisme.

 

 

 

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Aux beaux jours, la vue est magnifique et les lieux sont un enchantement

pour mes amateurs de randonnée. 

 

 

 

 

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.

 

7 juin 2015

Far breton

 

 

 

Far aux pruneaux

 

Le far breton

 

 

Petite et grande histoire du far :

 

 

 

 

le "FAR breton" ! J'ai ma propre recette que je vous ai déjà donnée...


Petite et grande histoire pour l'occasion :


Le FAR, mentionné dans des écrits dès le XVIII° siècle, ( bel et bien breton) va conquérir

la France entière, (tandis que le salé restera confiné au terroir breton).


Comme la plupart des mets traditionnels, le far breton est à l’origine un plat de pauvres :

les fars qui trônaient sur les tables de nos aïeux étaient différents des actuels

parce qu'ils étaient initialement salés. Aliment complet, à base de farine de froment

ou de blé noir et cuit en sac, il est servi en tranches ou émietté ("bruzunog"),

consommé tel quel ou en accompagnement des viandes.

 


L’appellation « far » est un diminutif de « farz fourn » ou « farz sac'h » où farz

désigne l’ingrédient de base (la farine) et fourn ou sac’h le mode de cuisson

(au four ou en sac). A noter que le vocable “far” désigne également le gruau en latin

et n'est pas "celte".

 


Pour les desserts de fête, de cérémonie, il s’est sucré :

Chaque coin de Bretagne amène sa variante, l’enrichit en beurre, œufs, fruits ou parfums.

La tradition des pruneaux n'est pas si ancienne et ne tiendrait pas à la proximité

des pruniers mais au souci de protéger les marins du scorbut en introduisant

des vitamines dans leur alimentation.

Recette :

 

En voici une recette :
1. Beurrez et farinez votre moule. Étalez-y les pruneaux dénoyautés ou les morceaux de pomme qui peuvent avoir préalablement macéré dans de l’alcool.


2. Dans une jatte, faites une fontaine avec deux tasses et demi de farine et une petite pincée de sel puis cassez-y quatre œufs. Travaillez à la cuillère de bois en incorporant une tasse de sucre et éventuellement un peu de beurre fondu, puis peu à peu un litre de lait. Vous devez obtenir une pâte lisse et liquide à verser doucement dans le plat.

3. Mettez à four déjà chaud mais pas trop (180°) pour une petite demi-heure. Surveillez la fin de cuisson. Le far est cuit lorsque l’aiguille à tricoter que vous plantez dedans ressort sèche.


4. Régalez-vous. Le far breton se consomme chaud, tiède, froid, le jour même, le lendemain

 

 

 

 

 

 

22 mai 2015

Contre-expertise

 

 

Vers une contre-expertise.

 

Babeth sonde 002

 

Continuité des ennuis ou pas ?

 

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20 Mai 2015, il  est décidé par la nutritioniste de m'ôter,

à titre d'essai, la sonde qui me nourrit.

Délivrance ! Mais tout est relatif car, bien entendu ma glycémie redescend.

Seul point positif, pendant cette période, mon oesophage

a continué de se cicatriser : il ne me fait plus mal au passage des aliments.

Heureusement parceque je vais devoir manger souvent et plus

pour tenir ça le moins mal possible.

 

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Nous savons donc que je vais devoir retourner à une contre-expertise

demandée par la CCI qui n'a pas pris de décision pour la recevabilité de mon dossier.

Il nous faut attendre la confirmation de la date, reconstituer le dossier,

avec toutes les pièces complémentaires qui se sont ajoutées depuis

telles que celles de ma dernière hospitalisation, l'alimentation par

sonde nasale, les hypoglycémies etc.

 

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Entre temps j'ai appris que mon ancien chirurgien a déjà eu "maille à partir"

avec la justice, pour des accidents comme le mien, dans le passé...

Il a été condamné mais il continue de pratiquer !

 

 

 

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22 mai 2015

Expertise 1

 

Avril-Mai 2015 

 

J'ai tellement maigri que je fais des malaises hypoglicémiques.

Il faut me poser une sonde afin de m'alimenter...

 

 

la sonde-avril 2

 

 

 

 

 

 

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Première expertise médicale après le bypass.

 

17 Février 2015

 

 

IMG_2460 flouttée

 

 

Voici un "échantillonnage" des documents collectés et triés, que je vais emporter

à cette expertise, à Tours avec, en plus, tous les clichés

radiologiques couvrant la période pendant et après l'opération.

Au lieu d' une amélioration dans mon état général,

nous constatons une détérioration progressive puisque je continue

de maigrir : je ne parviens pas à stabiliser mon poids...

 

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Me voici 2 ans après l'intervention et avant les dernières complications.

 

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Je fais 53 kilos pour une taille de 169 cms qui se sont

"tassés" à 166 cms... J'ai l'apparence d'une grande "gigue" frippée !

 

Je vais tenter de vous raconter comment s'est passé ce jour d'expertise.

 

 

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L'heure du rendez-vous, près des ascenseurs en compagnie de mon amie...

A nos pieds, un énorme sac contenant toute la documentation relative

à mon intervention, jusqu'à ce jour. Nous attendons...

Nous voyons sortir des personnes familières dont le regard glisse sur moi

sans m'accorder la moindre attention : ces personnes ne m'ont pas reconnue.

 

Mais moi, j'ai bien vu le chirurgien qui m'a opérée, le gastrologue, auteur des dilatations.

Ils étaient accompagnés d'inconnus... Ils sont repartis et nous, nous attendons toujours...

 

Une femme de l'hôpital s'est inquiétée de savoir si nous venions pour

une expertise ou pas. Après ma réponse affirmative, elle nous demande de la suivre

car nous ne sommes pas au bon endroit : la réunion a lieu à un autre étage...

 

J'arrive la dernière dans la salle d'expertise et je réalise

à quel point je suis seule (nous avec mon amie) ! Devant nous, autour des tables

il y a une douzaine de personnes : j'ai l'impression d'être au banc des accusés !

 

 

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Les regards convergent tous vers moi ; je lis de la stupeur,

de l'étonnement, de l'effarement puis une sorte d'incrédulité sur leurs visages.

En bout du "U" que nous formons (assis autour des tables) se tient l'expert.

Heureusement pour moi, cet homme est doté d'une grande empathie :

cela va "alléger" un peu ces pénibles moments car l'audience va durer 2 H 30.

 

 

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L'expert (commis à la demande de l'association que j'ai sollicitée)

se présente et demande à tous les participants d'en faire autant.

Le chirurgien, le gastro entérologue, un représentant de la clinique, un autre de

l'hôpital auquel est rattaché cette clinique, tous sont là avec avocat et assureurs,

mais aussi avec les avoicats des dits assureurs !

Il m'explique aussi que tout le monde va devoir être en accord sur tout

ce qui va se dire, soit me concernant ou concernant les actes chirurgicaux et autres, 

l'engagement de quelque responsabilité que ce soit ou pas, de l'une ou

l'autre des parties ou pas : Il va être défini si oui ou non je suis "victime" de

quelque chose et si la réponse est positive, il sera décrit en quoi et de quelle manière.

Cette réunion ne peut être en relation qu'avec mon intervention, ses conséquences

et rien que cela, par son intermédiaire seulement puis il rédigera son rapport.

 

Bon sang ! J'ai un de ces tracs ! Je suis devant des personnes éminentes,

instruites, occuppant des postes importants et qui tiennent ma destiné

(enfin ce qu'il en reste) entre leurs mains ! Cela fiche la trouille !

 

 

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Voici ce que je suis devenue : comme à la sortie des camps de concentration !

 

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Pendant 2 heures trente, mon "aventure" va être déballée, disséquée, contredite

examinée à la loupe, rendue publique dans les moindres détails

(excepté l'examen médical corporel, dans une chambre réservée, à part)

ma parole va être mise en doute par certains, reconnue par d'autres,

Je vais "craquer", me ressaisir, expliquer encore et encore, puis

les questions-réponses se suivant, nous allons arriver à la lecture

d'un autre type de questions : y a t'il eu "faute", erreur,

enchaînement de circonstances etc ?

 

Au fur et à mesure des réponses, pour la majorité positives, va suivre un énoncé

de barème : degré et taux d'invalidité, de préjudice moral, physique,

etc. et qui vont être quantifiés...

 

 

Je n'y comprends pas grand chose mais je patiente, continuant à répondre,

à "entendre", à expliquer... Je sais simplement ceci :

Quelqu'un a dit, reconnu que j'étais bien une "victime" et qui plus est, "indemnisable"!

 

Je n'en crois pas mes oreilles... J'ai tellement eu l'impression d'être coupable...

Coupable de tellement souffrir que ça me rendait "invivable"...

Coupable de ne pas permettre à ceux qui m'étaient proches, de pouvoir vivre

normalement ; coupable de ne pas être capable de passer à autre chose...

Coupable d'avoir "les nerfs", d'être irracible, impatiente, de devenir "méchante" !

 

Mais comment ne pas être tout ça quand on souffre à ce point ?

Comment demeurer ce que l'on devrait être lorsqu'on a atteint les limites

du supportable ? Moi, pendant que ma vie partait en lambeaux,

je n'entendais plus rien d'autre que mon intolérable douleur : j'étais sourde aux autres !

 

Sourde, certes... mais pas "coupable"...

 

 

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Rien ne me rendra "ma Vie", non, rien ! C'est fait, fini, terminé.

C'est exactement comme si après avoir été violée, l'on m'ôtait enfin

toute responsabilité, toute implication !

Je ne suis pas coupable mais victime et tous l'ont admis et redconnu !

 

Puis il va y avoir un "après"... que sera t'il ?

 

 

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Nous avons reçu le rapport d'expertise environ 2 mois plus tard.

La déception est totale : où est passée l'empathie dont j'ai reçu le témoignage ?

Adieu la "compassion", la compréhension, le soutien et le éconfort...

Envolés ! Certains faits et "dires" de cette fameuse cession d'expetise sont

bien mentionnés mais avec certaines subtilités de langage qui permettent de

tout interpréter différemment.

Le plus important à retenir de ces 48 pages de compte-rendu deleure

le fait que personne n'est responsable de mon état actuel !

En fait, pour résumer, c'est la "faute à pas-de-chance" !

Certes, il est dit qu'il st gravement anormal que j'ai fait mon choc septique,

que je ne suis pas responsable, moi, de ce qui est arrivé (heureusement encore)

que ma vie est bien "fichue", qu'il y a préjudice moral, esthétique, etc.

mais dont personne n'est tenu responsable, juste le "hasard"...

Hors, mon amie avait enregistré la totalité de l'entetien avec son portable

et enfin, j'ai pu le mettre sur mon ordinateur.

Nous l'avins ré-écouté, surtout le passage durant lequel l'expert interroge

mon x-chirurgien sur le pourquoi et le comment de sa décision d'opérer.

Il lui répond qu'il a "pensé" que sa décision allait être la meilleure pour moi

même s'il n'avait fait cela que 2 fois auparavant...

Il affirme aussi avoir conservé mon estomac (en état, or cela n'est

pas mentionné dans le apport final) et l'avoir court-circuité.

On entend l'expert le mettre en cause pour avoir pris la mauvaise solution

(pas mentionné non plus dans le rapport)

L'expert, enfin, affirme qu'il a mis ma vie en danger en ne démontant pas

ma précédente opération, à savoir, celle de la hernie hiatale, pour

faire son by-pass, ce qui, selon lui, était une faute !

Rien de ces faits enregistrés ne figure dans le rapport d'expertise.

On y parle seulement de faits "anodins" et de jours d'invalidité temporaire

et définitifs. Seuls, ces derniers vont peut-être (mais suis septique)

de voir mon dossier retenu par l'ONIAM pour indemnisation.

 

Au final, mon amie et moi, nous posons cette question :

A quoi servent ces organismes puisque si leur but "annoncé"

qui est de venir en aide aux victimes, ne le font pas...

Et non, les experts sont commis par ces organismes, travaillent pour eux

et sont de parti pris (aucune impartialité) :

il suffit d'écouter mon enregistrement et de comparer avec le rapport

pour en être convaincu !

 

La CCI travaille conjointement avec l'ONIAM, les chirurgiens sont solidaires

et leurs avocats sont experts pour nous embrouillers si nous n'en possédons pas.

Certes, tout ça est gratuit, mais il est si cruel de laisser croire aux victimes

qu'elles seront aidées alors qu'il n'en sera jamais rien...

 

Je crie "scandale" ! Tout ces gens, nous les payons avec nos impôts...

 

 30rryq9

 

 

28 Mai 2015 : Rennes

 

 

Nous nous sommes rendus à la seconde commission, celle où

la CCI doit décider si mon dossier est ou non "recevable" pour indemnisation.

J'ai rencontré un peu avant une avocate. Grâce à ses conseils, j'ai défendu

davantage ma cause, mais ai-je été comprise ?

Résultat : le compte-rendu stipule que nous devons aller en contre expertise !

La date n'est pas fixée seul le lieu : ce sera à Lanester.

 

30rryq9

 

 

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22 mai 2015

Bypass : le projet.

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A comparer :

 

numérisation0006

Vers 1993-94 

 

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Là, à Lancieux, je suis enceinte de 6 mois !

1961-Lancieux

J'ai toujours pesé entre 50 et 64 kgs même après mes 6 maternités !

 

Voici comment était Babeth dans les années 80-95

avant qu'un médicament ne déséquilibre radicalement sa santé !

 

4rwy8gyj

 

 

 

La voici  après beaucoup de cures d'amaigrissement

et d'énormes ennuis de santé ente 2008 et 2012.

 

DSC01200

107 kgs et ça va encore monter... 

 

 

4rwy8gyj

 

 

 

En surpoids, je vais subir une chirurgie :

un by-pass... Pourquoi ?.

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Printemps 2013.

 

Cet hiver,  j'ai voulu  aller dans une maison de diététique afin de perdre l'excès

de poids qui handicape ma vie au quotidien.

 Mon médecin généraliste (consulté) a établi une demande de prise en charge.

 

J'ai contacté, dans la foulée, un établissement de bonne réputation.

La sécurité sociale m'avait permis d'y séjourner après la mort de ma petite fille.

J'avais fait, à l'époque une dépression très profonde due à ce choc :

on nomme cela une dépression de type "réactionnel".

J'avais fortement culpabilisé, me déclarais responsable  et

pour me punir me laissais mourir.

 C'est dans ce contexte que me fut prescrit un neuroleptique puissant "le dogmatil"

(sans le correcteur qui doit lui être associé pour les effets secondaires indésirables)

et, pour le coup, il y en eut :  sur une courte période j'ai pris 25 kgs (en 6 mois) !

Le médicament en question m'a été prescrit durant environ 2 ans 

 par un généraliste peu conscient des conséquences (un de plus !)

comme si ce n'était qu'une "vulgaire" aspirine.

Depuis il est strictement interdit à la vente libre.

 

 Je devenais "parkinsonienne" (tout le corps se raidissait) mais personne

ne s'en inquiétait.

Bref, pour faire court, le poids que j'ai pris,

je ne l'ai plus jamais perdu ! J'ai fait régime après régime,

cure après cure, perdu, repris, mais toujours avec un % en plus,

ce que j'ai appelé : la TVA !

Vous savez, c'est ce fameux "yoyo" dont on nous parle tant !

A la quarantaine je pesais 62-64 Kgs (pour 1,70m).

Je vais "grimper" progressivement jusqu'à 115 Kgs.

Au final, beaucoup d'ennuis de santé vont se greffer autour.

Alors,  pour ma santé je vais être obligée de trouver une solution plus radicale :

Question de survie.

Ma demande de séjour en diététique s'est, par malchance, égarée  ! 

La caisse de sécurité sociale n'en retrouve même plus la trace.

Décidément, le sort s'acharnait contre moi.

 

 

4rwy8gyj

 

 

J'ai de grosses difficultés à marcher.

Mes chevilles ont subit de multiples entorses, ne supportent plus mon surpoids

et me font souffrir terriblement.

Sous la plante des pieds, il me semble avoir des lames de rasoirs

qui m'entaillent les chairs du lever au coucher : c'est atroce !

Je viens de terminer d'autre part une sévère bronchite

qui m'a mise K.O. pendant 6 semaines consécutives.

 J'ai contracté, dans la foulée, une vilaine toux (devenue chronique).

Je vais devoir me résoudre à dormir, demi assise, secouée de quintes,

le jour et la nuit pendant environ 13 mois ! Serait-ce la coqueluche ? Non...

 

Pouvez-vous immaginer ce que cela représente ?

Les quintes étaient si violentes que je ne parvenais plus à retenir mes urines.

Obligée de me garnir je ressemble à un "déchet sénile".

 

Je déprime... Je ne dors que 1 à 2 H par nuit. Je perds la mémoire.

Problèmes de concentration. Comment m'en sortir ?

 

 

4rwy8gyj

 

 

L'apnée du sommeil vient se greffer sur les autres soucis.

Dans ce contexte, un après-midi de sieste devant la télé, j'entends une émission télévisée

qui m'interpèle : on y parle d'interventions chirurgicales destinées à aider les personnes

obèses ayant de gros ennuis de santé et pour lesquelles il est primordial de maigrir.

 

Je connais une amie qui avait subi ce type de chirurgie mais selon

les anciennes méthodes : nous en parlons.

Elle me dit : " Si j'étais à ta place, je n'hésiterais pas, en ce qui

me concerne cette opération, après une chirurgie cardiaque, m'a sauvé la vie".

 

Je dois réfléchir, me documenter sur le sujet... puis je prendrai ma décision.

 

 

4rwy8gyj

 

 

J'ai fait beaucoup de recherches sur le net, j'ai regardé plein d'émissions,

de reportages, écouté des témoignages.

Tous concordent pour m'orienter vers cette issue : le bypass !

Ce serait LA solution à tous mes maux

Il me ferait également perdre ce poids si handicapant,

alors c'est ce que je vais peut-être tenter après avis d'un professionnel.

J'ai demandé à mon généraliste le nom d'un chirurgien compétent.

 

Ici, en Bretagne, je ne connais personne dans le milieu médical :

cela ne fait que trois ans que nous sommes revenues.

 

4rwy8gyj

 

Je vais donc vers la grande ville la plus proche : Saint Brieuc, me mets en contact

avec un chirurgien viscéral pratiquant les opérations qui m'intéressent.

Ce pratitien répondra à toutes nos questions, enfin, à celles auxquelles nous pensons.

Il nous explique, brochure de la Haute Autorité de Santé (HAS) à l'appui

le type d'intervention qu'il me propose, ses bénéfices et ses inconvénients, ajoutant

que, me concernant, il n'en voit aucun mais que le risque zéro n'existe pas : bien sûr !

Sa réponse est formelle : "je suis confiant, rien de tout cela ne me pose

de sujet d'inquiétude, tout ira bien".

 

Puisqu'il en était ainsi, je me dis alors "et pourquoi pas ?"

J'envise déjà, faute d'autre solution alternative, d'envisager

et préparer cette intervention avec, toutefois, une petite appréhension...

 

 

Viendra ensuite le parcours des consultations pré-opératoires auquel

la loi nous oblige : nutritioniste, gastrologue, psychiatre, cardiologue etc.

qui vont devoir s'échelonner sur plusieurs mois.

 

 

Un second rendez-vous aura lieu avec le chirurgien bariatrique le 4 Juin.

Nous devrions ensemble décider, de la date d'intervention au vu de ce qui a été fait,

expliqué, risques ou pas, puisque tout semble aller bien.

 

Il possède tout mon dossier, l'examine et n'émet aucune réserve.

Certes, je suis un peu plus âgée (la loi prévoit un âge butoir) qu'il le faudrait...

cependant, au vu de toutes mes complications de santé, il est évident

que cette obésité morbide me met dans une catégorie qui, selon lui,

justifie amplement cette intervention.

Il est très confiant. Pourquoi devrais-je douter ?

Il m'a expliqué tout ce qu'il faut savoir sur l'opération,

m'a montré encore des documents, m'assure de sa compétence,

bref, tout est, en théorie, correct, sans risque envisageable.

 

 J'attire cependant son attention sur quelques points précis parce que je connais

comme les réactions de mon corps (je lui présente ma remarque comme ça).

Je suis un peu "poissarde" côtè santé, dans ma vie.

Je suggère qu'il devrait prendre des précautions supplémentaires, par prudence

(ils n'aiment pas, en général, qu'on leur parle ainsi).

- 1) Je lui demande de me placer sous antibiotiques depuis la veille de l'opération

jusque 3 à 4 jours après, justifiant que je suis très sensible aux germes

qui traînent en milieu hospitalier.

     - 2) Je lui dis que j'ai eu une intervention, 10 ans plus tôt sur l'estomac

(il ne me demandera jamais le compte-rendu) pour du reflux gastrique etc.

 

 

Confiant il m'assure qu'il fera au mieux et que tout se passera bien.

 

Nous fixons donc d'un accord commun la date d'intervention, en final, au 1° juillet.

 

 

 

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  A bientôt pour la suite...

 

 

12 mai 2015

La Bretagne

         

          Allons faire une petite visite...

 

  

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Les remparts de St. Malo, au coucher du soleil.

 

 

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Je vous emmène, ensuite, entre Saint Malo et Dinan...

 

 

                                                                       

 

 

Remontons la Rance...vers La Hisse, en bateau partant de l'usine marémotrice :

elle se trouve entre St. Malo et Dinard

 

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Au barrage, côté mer nous voyons St Malo et St Servan avec la tour Solidor.

 

 

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L'usine marémotrice qui enjambe la Rance, fournissant l'énergie électrique...

 

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et nous conduit vers Dinan, son chateau et, un peu après, Léhon...

 

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Le vieux port vu depuis le "jardin anglais"...

 

 

 

 

 

***

 

Puis grace à une vidéo, parcourez la Bretagne tellement jolie à visiter.

 

bretagne en16:9 (n°1) st malo la rance dinan

 

 

 

Vous avez maintenant cette "catégorie" Bretagne à parcourir et 

je vous souhaite une agréable visite...

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4 mai 2015

Au gré du...

 

 

 

                                         Au gré du vent...

 

.

 

 

 

"...Dans ce monde virtuel on retrouve bien sûr   

les principales caractéristiques du réel :   

finalement l'être  humain reste un mystère capable    

du meilleur comme du pire....             

Alors il n'y a pas une seule vérité... mais plusieurs cris     

de détresse,  de révolte et d'amour pour former    

une sorte de conscience universelle réclamant  un monde meilleur..."      

 

 

Babou Naturelle     

 

 

 

 

 

Bonheur2

 

 

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3 mai 2015

Elphy et Gipsy : photos et vidéo

 

Pendant notre semaine en Bretagne, nous sommes allées

visiter un élevage de "Cavaliers King-Charles"...

Evidemment, nous qui avions affirmé ne plus

vouloir reprendre aucun animal de compagnie,

voyez le résultat !

Tellement "craquante" ,affectueuse, plus, débordante

d'amour à partager que nous sommes tombées

sous le charme et l'avons adoptée !

 

Je vous présente donc, Mlle Elphy née le 2 novembre 2009.

 

 

 

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Le temps a passé... J'ai grandi... Je vous confie un secret :

"... Malakoff, ce n'était pas terrible... mais cette fois, je suis

de nouveau en Bretagne ! Na !..."

 

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 J'ai maintenant deux ans et mes maîtresses m'ont apporté une petite compagne,

  Gypsie agée de six mois : chouette je vais pouvoir jouer !

 

 

Gipsy 4 

Deux petites chiennes bien heureuses en pavillon...

 

2014... en Bretagne...

 

Elles ont grandi nos deux "fifilles" et se sont bien adaptées à leur vie de bord de mer

et en campagne 

 

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Gipsy

 

 

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Elphy

 

 

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Nous voici à la mer pendant l'été...

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2 mai 2015

Trains d'antan : Vapeur de Pontrieux

Retour vers les taditions et métiers d'antant...

Les trains de l'après-guerre...

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bouquet

 

 

 

 

Tant de métiers aujourd'hui à jamais disparus mais que certains tentent

de garder présents, par devoir de mémoire.

J'espère y apporter, avec ces pages, ma maigre contribution.

Voici le "vapeur du Trieux", qui relie Paimpol à Pontrieux.

Une version inattendue de notre "SNCF" !

Souvenez-vous de ce magnifique film : La bête humaine...

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Nous sommes alors très loin du confort des TGV, RER ou du "covoiturage" !

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Enfant, j'ai voyagé dans ces wagons de bois, sans couloir de circulation

et dont chaque compartiment s'ouvrait directement vers et sur le quai.

 

 

 

 

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