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A deux plumes
19 novembre 2014

Après Bypass 1

Que s'est'il passé depuis ces derniers mois ?

De consultation en consultation, de documents en documents, mon "dossier" s'étoffe mais mes "soucis" persistent.

J'ai toujours d'énormes difficultés pour me nourrir ou boire. Il m'a été demandé de faire une manométrie afin de constater la "motricité" éventuelle de mon oeusophage et savoir si le liquide franchit ou non la sténose.

Le technicien s'y est repris à 5 fois avant de réussir à passer en dessous de la fameuse sténose ! Il a pris ses mesures en n'étant pas certain qu'elles soient fiables, mais bon... Diagnostic : existence d'une sténose, passage difficile, devrait faire pratiquer un TOGD.

Rendez-vous pris pour ce nouvel examen mais rien ne m'est précisé. Je le fais, le montre au chirurgien N° 2 (donc le nouveau) qui me dit : "ah, mais je voulais qu'il soit pratiqué en dynamique et en ma présence ! Désolé, on va devoir recommencer"...

Retour vers l'examen en question 15 jours plus tard en présence du chirurgien et à la clinique de Dinan cette fois.

Je sollicite que l'on oriente le monitor de telle sorte que je puisse voir directement ce qui va se passer pendant l'examen... Le manipulateur me place, me tend le gobelet de produit contrastant et me prévient : "vous avalez à l'ordre uniquement" ! "Oui monsieur"

L'examen se fait et je regarde, vois ce qui se produit et en entendant les commentaires du chirurgien, je comprends, non seulement ce qui se passe mais surtout ce qui me fait souffrir et pourquoi (enfin, presque).

Le liquide dans un premier temps (mais ce n'est que du liquide pas de la nourriture solide) passe la sténose et commence à descendre dans le début de l'intestin grèle puis, IMMEDIATEMENT, il remonte, d'un coup, jusqu'à l'entrée de la gorge ! Il redescent et remonte ainsi plusieurs fois de suite, un peu moins haut à chaque fois mais il fait ça, pour une simple gorgée 4,5 fois de suite...

Je vous laisse immaginer ce que cela peut donner lors d'un repas avec du "solide"  et du "liquide" associés !

A chaque fois que tout ça passe à l'endroit de la sténose, cela me fait mal : à cet endroit c'est plus étroit et nécrosé, durci, ça manque de "souplesse" vu tous les "élargissements" qui ont été faits. J'ai en fait pour cette zone un énorme manque de motricité qui bloque ou empêche la vidange de mon tube digestif.

J'explique :

Lorsque l'on mange ou boit, le tube digestif, puis l'estomac, puis l'intestin, de manières différentes, "brassent" et poussent de l'un vers l'autre les éléments qu'on leur donne en plus de les broyer en plus du masticage des dents. Moi, ça, ça ne se fait pas bien et comme je n'ai plus d'estomac, ça devient compliqué !

Quelles solutions ? C'est ce que je tente de trouver. Comment ? 

-1) Avec l'aide de ce chirurgien N° 2 et ses collègues spécialistes de cette chirurgie en Bretagne

-2) En allant consulter pour avis extérieur une "pointure" recommandée dans le domaine sur Paris

-3) En ayant donné la totalité de mon dossier (demandé à la clinique où j'ai été opérée) et que j'ai transmis à l'ONIAM (CRCI de Bretagne) qui représente et défends 'éventuellement) les victimes d'erreurs, d'aléas thérapeutiques ou fautes professionnelles et leurs conséquences.

Je me rends donc demain à l'hôpital de la Croix St. Simon là où m'a été recommandé un spécialiste en la matière. J'ose espérer que cette entrevue débouchera vers un "espoir" de vie meilleure, un relatif confort, je ne demande que cela.

Pour le CRCI, par le biais d'une "amie Facebook" j'ai trouvé un article émis par la cour de cassation qui correspond bien à ce qui me concerne mais je vous le mets ici. On ne sait jamais cela pourrait servir à d'autres, ce que je ne souhaite à personne...

 

L'Oniam est un organisme assez "réputé" pour son engagement à défendre le droit des victimes. J'avais vu un reportage les mentionnant sur la chaîne 5...

Voici l'article :

"le défaut d'information des conséquences d'un acte chirurgical ou médical"...
- Cass. 1ère civ. 6 octobre 2011, n°10-21.241 ; Cass. 1ère civ. 12 janvier 2012, n°10-24.447 : dans cette espèce, le défaut d’information ne portait pas sur les risques de l’intervention mais sur les conséquences de l’évolution naturelle de l’état du patient


Merci Michèle pour cette info !

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