Vue de l'intérieur des murs...
Sur le flan droit de la porte St Vincent :
le chateau de St. Malo, l'esplanade...
"Aujourd’hui, la porte St Vincent est l'entrée principale de la ville"
Cette porte fut construite en 1708.
Deux écussons apparaissent sur la façade de la porte portant le nom
du diacre martyrisé en Espagne au 6ème siècle :
- A gauche, les armoiries de la Ville
(la herse surmontée de l’hermine des ducs de Bretagne)
- A droite, il symbolise le Duché de Bretagne.
Les remparts furent restaurés aux 15ème et 16ème siècle et divers ouvrages fortifiés y furent ajoutés
au 17ème siècle après qu'un incendie eut ravagé la ville en 1661.
A l'intérieur des murs, les imposantes maisons d'armateurs entourent la cathédrale Saint-Vincent.
La porte Saint Louis
La Porte Saint Louis, ainsi nommée en l'honneur du Roi Louis XIV,
fait face à l'actuel bassin Vauban.
Elle fut percée dans la courtine lors du troisième accroissement de 1721,
n'a été ouverte qu'en 1874 pour rapprocher du port le quartier de la rue de Toulouse,
la plus longue des rues de l'intra-muros.
Elle permettait ainsi de faciliter l'accès des passagers anglais, débarquaient alors
sur le quai Saint-Louis.
Voici la porte des Bés
La porte des Bés a été ouverte dans la tour Notre Dame en 1757.
De cet endroit on peut se rendre sur les ilots des Bés, le petit Bé et le Grand Bé
en tenant compte des marées et de la météo.
Sur le Grand Bé, vous pourrez voir le tombeau de Chateaubriand.
Le Petit Bé est surplombé d'un fort, construit par Vauban entre 1689 et 1710.
C'est aujourd'hui une île privée, et si le drapeau bleu blanc rouge est hissé,
vous saurez que le propriétaire y est présent.
Cette ile peut se visiter.
C'est aussi, sur les remparts un point de vue splendide...
La porte de Dinan : son port...
La porte de Dinan fut construite en 1714 lors des travaux du second accroissement.
Elle remplaça alors l’ancienne poterne de Brevet qui servait autrefois de sortie
du côté sud de l’enceinte primitive de la ville.
Elle fut dénommée aussi porte de la Marine car les bureaux de
la Marine se trouvaient au rez-de-chaussée de l’immeuble situé à gauche de la porte en entrant
(1, rue Saint-Philippe).
Le célèbre corsaire Robert Surcouf (Saint-Malo, 1773 – 1827) habita également après son mariage
en 1801 cet ancien hôtel dont les façades ont été reconstruites à l’identique après 1944.
Le passage très fréquent des bateaux qui descendaient la Rance depuis Dinan pour ravitailler
Saint-Malo a donné le nom de cette première ville à la porte et au quai.
Ce dernier fut étendu en 1838 jusqu’aux bastions Saint-Louis et Saint-Philippe.
Le môle des Noires sur lequel il s’appuie doit son nom aux rochers appelés les Noires, situés à son emplacement.
Achevé en 1839, ce môle fut prolongé jusqu’à 520 mètres en 1933 et reconstruit après 1944.
Entre les quais et Saint-Servan, qui fait partie depuis 1967 de la ville de Saint-Malo, se trouvent l’écluse,
qui permet l’accès des navires dans les bassins, la cale sèche de réparation et la gare maritime du Naye.
Une voie de circulation avec ponts mobiles relie désormais directement Saint-Malo intra-muros à Saint-Servan
Le port et les écluses, vues depuis St. Servan.
La "Porte de Dinan", ouverte en 1714, est plus récente que les autres portes.
Elle donne accès à l'embarcadère des vedettes qui font la navette entre
Saint Malo, Dinard, Dinan, le Cap Fréhel et l'ile de Cézambre.
Ancienne porte de la Marine, on la nommait également " Porte de l'Evêque ",
car la tradition voulait que les évêques de St Malo arrivent dans la cité malouine par cette porte.
Elle permet aussi d'accéder au Môle des Noires.
Le Fort National
Encore de l'histoire...
François-René, vicomte de Chateaubriand, né à Saint-Malo le 4 septembre 1768 et mort à Paris le 4 juillet 1848,
est un écrivain romantique et homme politique français.
Il est considéré comme l'une des figures centrales du romantisme français et de la littérature française en général.
Ecrivain, traducteur, ministre des affaires étrangères, ambassadeur, né sous la Royauté,
mort à 79 ans sous la IIème République.
Sa tombe est sur le rocher du Grand Bé.
L'HISTOIRE DES DOGUES DE SAINT-MALO
Jadis, la cité malouine était protégée par une meute de dogues lâchée à la nuit tombée
sur la grève entourant les remparts.
Le port était en effet plus vaste que de nos jours, et à marée basse, les bateaux restaient échoués
jusqu'à la marée suivante ; leurs cargaisons faisaient une proie tentante pour les voleurs.
Les habitants étaient prévenus que les portes allaient fermer et les chiens être libérés par la cloche
de la cathédrale ; le matin, une trompette prévenait qu'on les avait rentrés.
Les chiens étaient entretenus par une taxe communale, le « droit de chiennage », et des « chiennetiers »
étaient chargés de les nourrir, les dresser, les lâcher le soir et les enfermer le matin dans leur chenil.
Celui-ci, situé d'abord près de la porte Saint-Thomas, a été déplacé au Bastion de la Hollande lors
de sa construction en 1674. Les chiens du guet auraient inspiré la chanson populaire,
« Bon voyage, Monsieur du Mollet, A Saint-Malo débarquez sans naufrage »,
allusion aux mollets que les chiens étaient susceptibles de mordre.
LE DÉBUT ET LA FIN DE L'UTILISATION
DES DOGUES DE SAINT-MALO.
La pratique est réputée avoir été instaurée au Moyen Âge ; elle est citée en tout cas
dans un édit de 1513 de la duchesse et reine de France Anne de Bretagne qui réserve
l'institution des portiers et le choix des « chiens dogues » à l'autorité royale.
(Leur nombre originairement fixé à vingt-quatre, puis à douze, remonta plus tard à quinze.)
Elle cessa en mars 1770 où les chiens tuèrent un jeune officier de marine, Ansquer de Kerouatz,
qui tentait de rentrer dans la ville en traversant le port à marée basse après avoir rendu
visite à sa fiancée de la ville voisine de Saint-Servan ; la municipalité décida alors de les éliminer.
Sur les armoiries de la ville, les dogues continuent de figurer.
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