Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
A deux plumes
24 mars 2009

Vieillir... d'Eric

Sur ce grand lit de roses quand nu,mon corps je dépose,

j'aimerais sentir ton regard...

sur ce grand lit de roses ,

tant de choses se sont passées entre nous,

tant de cris,de larmes, de plaisirs

et maintenant,il ne reste que

ces vieux draps tout froissés...

Sur ce grand lit de roses,tu te rappelles ?

Non bien sur,tu penses à autre chose ...

Mon corps a vieilli,c'est vrai ;

mon visage est flétri ,

mes gestes ne sont plus les mêmes

mais,le mot amour, lui, n'a pas changé,

une caresse reste une caresse

Un baiser est toujours un baiser...

Mais je sais, de ce grand lit rose

tu as tout oublié...

Pour moi, à tout âge, un amour ne meurt jamais.

Je t'ai aimée, je t'aime et je t'aimerais,

même après...

           Avec l'aimable autorisation d'Eric

                     "Ange de larmes" http://angedelarmes.spaces.live.com/

Publicité
Publicité
10 mars 2009

Discussion : Le bonheur...

*

Il suffirait de se poser, juste   un court instant, là,

près de quelque personne et d'écouter...

avec toute son âme et  son coeur, sans juger... et,

trouver quoi ? Le bonheur... puis,

c'est entendre les palpitations de la nature, les rires et les cris,

les soupirs venant de nulle part et pourtant de si  près...

C'est ouvrir ses yeux, tantôt tout en grand pour prendre

les images de pleine face et tantôt ne laisser passer

le flux que par les  interstices de nos paupières mi-closes .    

Ecouter... entendre la vie sous toutes ses formes !

Et vient la connaissance, voire, parfois, la sagesse !

Viennent également la compassion, la générosité, l'amour de soi

et des autres, l'empathie, en somme !

FloralBabeth.

Que penser de cette femme qui a trouvé l'amour à

la cinquantaine bien passée ? Elle ne l'attendait plus, pourtant !

Elle connait enfin l'Amour Vrai... et juge cet évènement extraordinaire.

Certains en souriront ironiquement... Serait-ce trop tard ?

Non, bien évidemment !

L'amour n'a pas d'âge, nous le disons souvent...

surtout quand il s'agit des autres...

Donc réfléchissons bien aux moyens et

aux  conséquences, plus encore

à ce que sont vos  valeurs essentielles en

la matière : le coeur, la chair, des valeurs  profondes

et solides permettent, seuls, de bâtir

un univers durable...

et l'expérience, en principe est un vecteur de sagesse.

Permettons alors, sans tabou ni préjugé que

des Êtres puissent s'aimer sans distinction d'âge,

de sexe, de condition sociale ou autre critère

décidé par quelque règle arbitraire.

Juste une réflexion d'espoir, à approfondir...

*

                           

*

N'oublions surtout pas  de faire

la différence

entre " désirer" et "aimer"...

  Il en est un qui inclut le respect

de soi et de l'autre, 

alors que l'autre a tendance

à introduire la notion de possession avec,

très souvent, ce seul but égoïste

de se faire plaisir.      

Être et demeurer libre, dans le respect

de son  individualité, de son authenticité,

tout en étant  capable d'altruisme et

d'amour, en faisant preuve de tolérance pondérée,

devrait demeurer"la  bible"

des uns et des autres !

   Que sont devenus les "bons sentiments"

les  principes,l'éducation civique des individus ? 

Je voudrais avoir le privilège et le pouvoir

de réactualiser certaines de ces notions,

à défaut de toutes...

*

                                                                                         .*

Et que penser de ce reportage sur le "droit" à  l'allaitement ?

Mince !

  Si ce n'était pas aussi grave comme réflexions,

je pourrais en rire ! 

Cet acte est naturel, ancestral, quasiment

"animal"(même chez l'homme) ; alors,

faudra-t'il passer par une loi pour nourrir

sainement son petit ?

.          

             Étrange communication qui devrait garder

tout son sens et qui,  peu à peu, va bientôt

ne plus en avoir aucun.  Mais pour être plus

authentique dans nos  propos il faudrait 

prendre le temps de s'arrêter un instant,

regarder plus  attentivement "l'autre",

l'écouter, bref, s'y intéresser !

Mais moi,

Je  vous le dis, puisque je prends la peine 

de l'écrire, à vous les anonymes et les autres,

plus intimes :

Pour aujourd'hui autant que pour ceux 

qui  s'ensuivront.

*

La politesse !

*

                                             

10 mars 2009

Projet

Voici un passage de ce que je suis en train d'écrire sur le thème de la "famille"

En combinant ces petits gestes inutiles, machinaux, elle avait tenté de repousser

les idées qui s’étaient présentées quelques instants auparavant : peine perdue !

Le concept, la représentation philosophique, l’interprétation même de ce que

représente ce mot "famille" revint s’imposer à elle de plus belle : elle ne pouvait

s’y soustraire ! Que représentait ce symbole pour Elsa ? Il était évident qu’un mécanisme

souhaitait se mettre en marche. Était-ce pour lui permettre d’éclaircir quelques

points de détail, comprendre ou tout au moins analyser quelque chose du passé ?

Elle n’avait certes pas les réponses ; cependant, curieuse de nature, elle décida

de se laisser aller ; elle avait le temps : on a toujours du temps, à la retraite !

Famille… Elle songea au désir profondément ressenti, d’en fonder une, il y avait fort

longtemps… Qu’avait-elle espéré, alors ? Quel avait été son vœu le plus cher ? Enfanter !

Ne serait-ce qu’une fois, avec ou sans mari !

*

*

Par ce mot, elle entendait : créer une vie, un acte représentant ce qu’il y a de plus

merveilleux en soi. Sa vision personnelle pouvait se résumer ainsi : créer la vie est, ou

tout au moins devrait être, une étape, pas une finalité. Obtenir que les êtres

en question soient solides, unis et forment quelque chose de cohérent ayant

une articulation positive, évolutive, dans la diversité, est un tout autre enjeu !

Les enfants héritent de gènes multiples destinés à façonner des individus dotés de

points communs, mais aussi de différences avec lesquelles il faudra apprendre à

composer au plus juste, en son âme et conscience, puisque aussi, leur devenir nous est

totalement inconnu.

*

*

Avec le recul des années, elle se disait qu’il fallait une sacrée audace

ou de l’inconscience pour oser mettre au monde des enfants dans ce siècle-ci,

enfin, si l’on espérait en faire quelque chose de pas trop moche… !

Elle avait un idéal, alors : l’espoir que ses enfants soient, en grandissant,

conscients de ces privilèges mais aussi de ces risques, qu’ils soient aptes

à les utiliser pour en tirer le meilleur parti, avec elle, en ayant l’objectif

primordial de bâtir une autre et nouvelle famille.

La règle était là, à n’en point douter : produire un ensemble compact,

soudé, solide.

Etait-ce en ce point précis qu’elle avait failli ? N’avait-elle pas su faire

passer le bon message en leur direction ? À moins qu’ils n’aient pas compris,

entendu, ou voulu s’en saisir ?

Difficile à dire… elle ne parvenait pas à prendre position ; elle avait beau

tourner et retourner le problème dans sa tête, aucune réponse miraculeuse

ne venait éclairer sa réflexion.

Elle avait formulé inlassablement ses préceptes espérant qu’ils prennent racine

dans l’esprit de ses enfants. Cependant, assumant seule leur éducation, elle

n’avait jamais soupçonné que l’absence de controverse soit préjudiciable à

son enseignement. De fait, ses conseils ne furent plus, pour eux que des hypothèses

émanant d’une mère imbue de ses prérogatives !

Jeunes et insouciants, ils n’avaient pas compris la lourdeur de sa tâche :

elle avait dû prendre en son âme et conscience, les décisions qui lui incombaient ;

or, nul n’est infaillible, nul ne possède la science infuse :

Elsa était consciente de ses limites.

Elle estimait avoir fait au mieux compte tenu des circonstances : pourquoi

devrait-elle rendre des comptes devant sa progéniture devenue adulte ? Il est vrai

que pour ses enfants, souvent, la mère se doit de n’être que cela et n’avoir

aucun droit à l’erreur ni à la faiblesse.

*

*

Elsa était et avait toujours été " la maman " qui gère et règle tout, mais

elle n’en était pas moins demeurée une femme. Son erreur avait sans doute

été d’en parler avec ses petits à l’âge ingrat de l’adolescence…

Elle souhaiter leur expliquer qu'il existe une différence fondamentale entre

ces deux "états" : celui de "mère" et celui de "femme" . Mais,

pour eux, une mère n’avait pas le droit de se conduire comme les autres femmes,

et surtout pas en matière de sexualité ! Ils ne l’imaginaient même pas !

                                     

A suivre...

                

Publicité