L'édition
Et si nous parlions encore des maisons d'éditions ?
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Qu'en est-il des auteurs qui n'ont pas obtenu un "bon" contrat ?
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Evoquons les différents types de contrats proposés aux écrivains...
Certains ont cette "chance": être éditées, gratuitement par une maison d' édition connue.
Cependant, cette maison s'adresse essentiellement à ses principaux "clients", et, surtout, ne se charge d'aucune "distribution" auprès des revendeurs (libraires),ni d'aucune promotion. Il se contente d'inscrire la publicité du livre sur son catalogue, d'informer ses acheteurs potentiels de la parution du livre ! Il existe malgré tout un inconvénient à cette manière de procéder et je m'en explique : l'éditeur, en contre partie de cette gratuité, exige que l'auteur achète un minimum de 50 exemplaires (voire plus dans certaines maisons).
Certes, cela est préférable à ce que tout le monde connait, à savoir l'édition "à compte d'auteur" qui oblige à tout financer soi-même. Pourtant, parfois, si l'on a la chance d'écrire quelque chose entrant dans un certain contexte social ou politique sensible ou d'actualité, il apparait que tout à coup les éditeurs soient prêts à vous financer, vous publier et même à vous avancer des "bénéfices" sur la vente "prévue" de vos livres avec force publicité !
Mais aussi, méfiance quant à ces nouveautés que le net vous propose ! Nous sommes si nombreux à espérer sortir de l'ombre. Alors voici mon sentiment sur un sujet du mompent, un concours d'auto-édition : "Les éditions du net" organisent en ce moment un concours visant à permettre la publication de 30 livres tirés au sort.
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*Si vous ne vous sentez pas capable d'écrire votre histoire, ils vous offre également la solution de pouvoir faire appel à un "nègre" ! Dans ce cas, je vous assure qu'ils ne vous propose plus le même type de contrat. Encore mieux si l'auteur a la chance soit d'être connu, soit d'être recommandé par quelque célébrité du moment ou de toujours...
Aucun des auteurs assujetti à ce type de contrat "batard" ne peut espérer vivre de sa plume ! Je serais ravie d'ouvrir un débat sur le sujet.
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Je vais compléter cette rubrique au fur et à mesure de l'arrivée de nouveaux renseignements, des informations que je vais glaner ici et là en espérant que cela sera profitable à tous, sachant que l'expérience des uns permet souvent d'éviter des avatars aux autres.
Faites nous part de vos expériences, la page vous est ouverte !
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* Les "illustres inconnus" de l'écriture assouvissent pour la plupart leur plaisir d'écrire, d'être lus par quelques "amateurs" du genre et se sentent déjà fortement récompensés par la vie lorsque cela leur arrive, tel est notre sentiment.
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Voici un extrait des renseignements trouvés sur "L'Oie Plate" concernant le seul type de contrat valable ! Il s'agit du : COMPTE D'ÉDITEUR NORMAL (C/E )
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Inutile d’épiloguer sur le contrat d’édition dit normal. Il est régi par l’art. L.132-1 du Code de la propriété intellectuelle [voir les 3 contrats dans le CPI] et fonctionne sur le schéma suivant : l’auteur cède des droits d’exploitation (dits patrimoniaux ou pécuniaires) à un éditeur en échange d’une rémunération proportionnelle (les droits d’auteur) sur les ventes réalisées. Le terme de cession signifie que l’auteur n’a plus le monopole, une fois le contrat signé, sur certaines dimensions commerciales de son livre. En se les appropriant, l’éditeur prend pour lui le risque économique de l’édition, mais aussi les gains réalisés, dont une partie seulement sera reversée à l’auteur au titre des droits d’auteur. Ce principe de rémunération proportionnelle est souverain en droit français et ne souffre que quelques rares exceptions (rémunération forfaitaire) stipulées dans le CPI.
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Les dérives qui se font jour dans les pratiques fondées sur le C/E concernent essentiellement deux points : La rémunération des auteurs, soit que le pourcentage de droits d’auteur devienne scandaleusement bas, soit que l’éditeur pratique une rémunération forfaitaire là où elle n’est pas justifiée, soit enfin qu’il profite de certaines ambiguïtés juridiques pour minorer l’assiette des droits d’auteur (c’est-à-dire leur base de calcul qui doit toujours être le prix public hors taxes). L’élargissement abusif des droits d’exploitation cédés par l’auteur. Il existe en effet différents droits patrimoniaux (reproduction, représentation, traduction, adaptation...) et la cession de l’un n’entraîne jamais la cession implicite de l’autre. Dans les contrats, chaque droit cédé doit donc faire l’objet d’une mention explicite. Cependant, et en particulier depuis l’essor des déclinaisons numériques, de nombreux éditeurs tendent aujourd’hui à tirer abusivement la couverture à eux pour exploiter des droits dont ils ne sont pas licitement propriétaires.
* Une fois le contrat signé, les litiges portent essentiellement sur la réédition des comptes et le paiement des droits aux auteurs.
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Vous trouverez sur le site de "L'Oie Plate" quantité d'informations destinées aux écrivains et qui leur seront fort utiles... Bon courage... **
La rivière véhicule toutes les pensées et le pont peut réunir les Êtres...
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